2008
Cairn
Jean Coudert, « Pitance ou ripaille ? : Usages alimentaires et rituels d'hospitalité d'après les rapports de droits lorrains (1300-1635) », Histoire & Sociétés Rurales, ID : 10670/1.eca8f7...
Pain pour les corvéables, viande pour les seigneurs qui bénéficient du droit de gîte, viande encore pour leurs officiers, qu’ils soient nourris par le maître ou participent aux banquets qui les réunissent périodiquement, telle est la nourriture de base. Celle-ci reflète la hiérarchie de la société. Mais, en toute hypothèse, tous les convives, quelque soit leur rang, disposent de garanties pratiquement semblables pour s’assurer de la qualité des repas qui leur sont servis. Quant aux banquets, ils répondent certes à un besoin de convivialité mais, tout autant, à l’intérêt bien compris du seigneur.