Le bouddhisme et la mort

Résumé En Fr

Buddhism and DeathThe aim of Buddhism is to release oneself from the suffering inherent to life, to set the mind free from the illusion of the ego by using resources available inside ourselves, without looking to an external entity. Regular practice of meditation shows that consciousness is a highly rapid succession of moments of cognitive ability. Furthermore, intentions are mental seeds which create automatic action reflexes, leaving an imprint on this continuum of cognitive moments that the Buddhist tradition calls ‘karmic marks’. When physiological life stops, the aggregation of components which shape the physical being and the feeling of the ego die, but consciousness, as a continuum of cognitive moments, spreads out from the physical body and continues to exist. Disrupted by an emotional overflow and coloured by karmic marks, it takes refuge in a new womb. The union of this continuum and the aggregates that constitute the physical body gives birth to a new personality. Opinions differ among various Buddhist schools : either the continuum of a life that ends immediately enters a life that begins, or intermediate stages are passed through - the ‘bardos’. If consciousness is not disrupted by an emotional overflow when releasing itself from the physical body, it can distinguish between illusion and truth and release itself from the cycle of rebirth. This is why death must be peaceful.The essential basis by which to escape suffering is life. The moment of death, which is the end of incarnation and not the end of life, is a moment of utmost importance in that it gives one the chance to liberate oneself.

Le but du bouddhisme est de se sortir de la souffrance inhérente à la vie, mettre en liberté l’esprit de l’illusion de l’ego en utilisant des ressources disponibles en nous et ne cherchant pas une entité externe. La pratique régulière de méditation montre que la conscience est une succession très rapide des moments de la capacité cognitive. En outre, les intentions sont des graines mentales créant le réflexe automatique d’action et le départ d’une empreinte dans ce continuum de moments cognitifs que la tradition Bouddhiste appelle « des marques karmiques ». Quand meurent la vie physiologique, les composants physiques accumulés et le sentiment de l’ego, la conscience, ce continuum de moments cognitifs, s’étend du corps physique et continue. Perturbé par l’émotionnel déborde et se colore par des marques karmiques, il prend le refuge dans un nouvel utérus. L’union de ce continuum et les ensembles qui constituent le corps physique donne naissance à une nouvelle personnalité. Les avis diffèrent parmi les écoles Bouddhistes diverses : le continuum d’une vie qui fini entre immédiatement dans une vie qui commence d’où des étapes intermédiaires : le « bardos ». Si la conscience n’est pas perturbée par un émotionnel débordant, en se sortant du corps physique, il peut faire la différence entre l’illusion et la vérité et sortir du cycle de la renaissance. C’est pourquoi la mort doit être paisible. Le support essentiel de la sortie de la souffrance est la vie. Le moment de la mort, qui est la fin de l’incarnation et pas la fin de la vie, est un moment d’une importance extrême dans le sens qu’il donne une chance de se libérer soi-même.

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