2015
Cairn
Lama Puntso et al., « Le bouddhisme et la mort », Études sur la mort, ID : 10670/1.ecd4c4...
Le but du bouddhisme est de se sortir de la souffrance inhérente à la vie, mettre en liberté l’esprit de l’illusion de l’ego en utilisant des ressources disponibles en nous et ne cherchant pas une entité externe. La pratique régulière de méditation montre que la conscience est une succession très rapide des moments de la capacité cognitive. En outre, les intentions sont des graines mentales créant le réflexe automatique d’action et le départ d’une empreinte dans ce continuum de moments cognitifs que la tradition Bouddhiste appelle « des marques karmiques ». Quand meurent la vie physiologique, les composants physiques accumulés et le sentiment de l’ego, la conscience, ce continuum de moments cognitifs, s’étend du corps physique et continue. Perturbé par l’émotionnel déborde et se colore par des marques karmiques, il prend le refuge dans un nouvel utérus. L’union de ce continuum et les ensembles qui constituent le corps physique donne naissance à une nouvelle personnalité. Les avis diffèrent parmi les écoles Bouddhistes diverses : le continuum d’une vie qui fini entre immédiatement dans une vie qui commence d’où des étapes intermédiaires : le « bardos ». Si la conscience n’est pas perturbée par un émotionnel débordant, en se sortant du corps physique, il peut faire la différence entre l’illusion et la vérité et sortir du cycle de la renaissance. C’est pourquoi la mort doit être paisible. Le support essentiel de la sortie de la souffrance est la vie. Le moment de la mort, qui est la fin de l’incarnation et pas la fin de la vie, est un moment d’une importance extrême dans le sens qu’il donne une chance de se libérer soi-même.