2019
Cairn
Guillaume Bridet, « 1925 : fin de l’ère chrétienne, an I du surréalisme ? », Littérature, ID : 10670/1.edae99...
Si le titre qui orne la couverture du n˚ 3 de La Révolution surréaliste, « 1925 : fin de l’ère chrétienne », peut apparaître comme une provocation, il ordonne plus profondément la venue d’un temps nouveau qui se conçoit toutefois de manières contradictoires. Le temps ouvert de la poésie et le temps vectorisé de la révolution cherchent tous deux moins à faire époque qu’à faire l’époque mais ils ne l’entendent pas de la même manière et nulle convergence durable ne peut avoir lieu. Reste qu’à sa manière le surréalisme, même profondément divisé sur la question de l’adhésion au communisme, demeure au service de la révolution et qu’il n’y a aucune raison d’entériner le verdict de l’histoire.