2008
Cairn
Corina Combet-Galland, « La Bible, le bruissement de ses langues, le grain de ses voix », Études théologiques et religieuses, ID : 10670/1.eesqb4
Passant du jardin de l’Évangile de Jean à celui du Cantique des cantiques, Corina Combet-Galland* s’interroge non seulement sur les contenus des énoncés bibliques, mais sur la voix qui les parle, le grain de cette voix, le poids du corps dans la musicalité de la voix. Elle suggère ainsi que la question de la voix touche la quête de l’origine, que la voix de l’amour se livre dans les « Je Suis » fragiles et souverains de Jésus, que l’amour se chante en duo par la voix de l’homme et de la femme, rythmé par l’élan de la fugue et l’arrêt de l’admiration mutuelle, coloré par le jeu imaginatif du langage avec les sens et les sons1.