Strip-tease burlesque is not dead

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1 septembre 2016

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Pierre Philippe-Meden, « Strip-tease burlesque is not dead », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.eft931


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Parmi les différentes formes de spectacles vivants où artistes amateurs et/ou professionnels jouent avec les signes explicites de la sexualité, de l’érotisme et de la pornogrtaphie, à l’image des happenings des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, des opéras porno- sociaux de Jean-Louis Costes et d’autres performances « postpornographiques » ou « cyberesthésiques », les spectacles du Cabaret New Burlesque fondé par Kitty Hartl en 2002 sont singuliers. Non seulement pour le succès de leur passage et de leur institutionnalisation des cabarets, night-clubs et peep-shows, aux scènes de théâtres français visibles et conventionnels, mais encore parce que de nombreuses compagnies françaises de strip-tease se définissent suivant l’esthétique de ces américaines rock’n’roll, canailles, impudiques, hypersexuées, décolorées, tatouées, emplumées, désirantes, frémissantes, caressantes, aux fesses rebondies et aux seins proéminents et joyeux. L’acclimatation de l’esthétique new burlesque aux publics français n’est peut-être pas sans malentendus culturels, notamment pour « l’invention d’une tradition » au new burlesque qui remonterait à Aristophane, sinon au XIXe siècle, et son inscription dans une idéologie post-féministe. Aussi convient-il de considérer le discours d’artistes du Cabaret New Burlesque pour se demander si l’interprétation française de son esthétique ne tiendrait pas d’une théorisation à postériori. Les principales revendications du new burlesque identifiées, il s’agira d’appréhender les lignes de forces qui sous-tendaient, dans le public français, l’attente et l’intérêt pour ce genre spectaculaire. Nous reviendrons sur l’érotologie française des années quatre-vingt de façon à nous intéresser à la constitution d’un imaginaire historique du strip-tease burlesque, de son esthétique et de ses techniques à travers une analyse descriptive des références explicites qui lui sont consacrées dans la revue Fascination, le Musée Secret de l’Érotisme.

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