Theatre enunciation : the expression of subjectivity in the Classical Age L'énonciation théâtrale: l'expression de la subjectivité à l'âge classique En Fr

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19 décembre 2000

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Eve-Marie Rollinat-Levasseur, « L'énonciation théâtrale: l'expression de la subjectivité à l'âge classique », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.eg0f5t


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Résumé En Fr

Through an analytical description of its working, we will be questioning the status of enunciation and subjectivity in Classical Age plays. We began by recapitulating on theatre semiotics studies : they have shown that the representation of any dramatic text should be considered as a collective process of enunciation where complex relationships arise between multiple instances of enunciation, whether real or fictitious. The second and the third part of our work is devoted to the analysis of the theatre play as it appears in book format. We define this object through its different elements, develop the study of the enunciatory status of each paratextual ensemble, and by showing that the instance of enunciation is both unique and complex we evaluate the authorial presence in the work of theatre. Then turn to the type of reading that theatre specifically requires, thus detailing the modes of enunciation at work in such textual elements as directions and the lines attributed to the characters. We will show that the dramatist’s voice is an oblique one : he makes as if he could be assimilated to the heterogeneity of speaking characters and leaves it to the reader appreciate his implication in the Classical Age : when monarchical society does not allow its subjects free expression, it leaves them read themselves in the representations theatre gives of human characters. Lastly, we study how from the Antiquity to the 17th century theatre text has been progressively conceived and elaborated for reading.

A travers une description analytique de son fonctionnement, nous interrogeons le statut de l’énonciation et de la subjectivité au théâtre dans les œuvres de l’Age Classique. Tout d’abord, nous dressons un bilan des études en sémiologie théâtrale : elles ont permis de montrer qu’il faut considérer la représentation du texte dramatique comme un collectif d’énonciation où se nouent des relations complexes entre de multiples instances énonciatives, réelles et fictives. Nous consacrons les deuxième et troisième sections de ce travail à l’analyse de la pièce de théâtre dans sa présentation sous forme de livre. Nous identifions les différents éléments de cet objet, nous étudions les statuts énonciatifs de chaque ensemble périgraphique et, montrant que l’instance énonciatrice est à la fois une et composite, nous évaluons l’implication auctoriale dans l’œuvre dramatique. Tout en examinant en quoi le type de lecture que requiert le texte de théâtre est spécifique, nous précisons quels sont les modes d’énonciation dans les éléments textuels que sont d’une part les didascalies et d’autre part les répliques attribuées aux personnages. A partir de là, nous mettons en évidence que la voix du dramaturge est une voie oblique : il feint de s’assimiler à l’hétérogénéité des personnages parlant et laisse au lecteur le soin de déterminer son implication dans l’œuvre. Cela peut expliquer l’engouement pour le genre théâtral à l’Age Classique : si la société monarchique ne permet pas à ses sujets de s’exprimer directement, elle les autorise cependant à se mirer dans les représentations que le théâtre donne des caractères humains. Enfin, l’analyse du fonctionnement énonciatif du théâtre nous a montré l’intérêt d’établir une histoire du texte dramatique. Nous en esquissons les grandes lignes : nous étudions comment, de l’Antiquité au XVIIème siècle, le texte de théâtre a été pensé et conçu pour la lecture.

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