Rutas ganaderas, transterminancia y caminos antiguos

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31 mai 2017

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Eduardo Galán Domingo et al., « Rutas ganaderas, transterminancia y caminos antiguos », Casa de Velázquez, ID : 10670/1.eg49ne


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El objeto de este artículo es plantear la existencia de movimientos ganaderos sistemáticos en la Prehistoria reciente, su naturaleza e importancia. Se mantiene aquí que estos comienzan a partir de la Edad del Cobre, cuando la explotación de los animales por sus productos secundarios, y con ello, la especialización ganadera, se generaliza. Ello coincide con la información paleoambiental que señala la creación de un paisaje de dehesa para estas fechas. No obstante, en la mayor parte de la Prehistoria, se trató de movimientos cortos, aunque sistemáticos, entre areas limítrofes, pues dada la fragmentación política de la Península con anterioridad a la conquista romana, los desplazamientos interterritoriales debieron ser complejos. No obstante, incluso estos movimientos cortos, trasterminantes, precisaron establecer y mantener una red de alianzas y parentesco que crearía las precondiciones para la aparición de procesos de territorialización que se producen en los momentos inmediatamente anteriores a la colonización fenicia

Cet article se propose de poser la question de l’existence de mouvements pastoraux systématiques au cours de la Protohistoire, de leur nature et de leur importance. On propose de situer leur apparition à l’âge du cuivre, au moment où les animaux commencent a être élevés plus que pour les produits secondaires que pour la viande et où, par conséquent, apparaît une économie pastorale spécialisée. Ce phénomène coïncide avec la création par l’homme d’un paysage de dehesa, attestée pour cette époque par les données palynologiques. Cependant, pendant la plus grande partie de la Préhistoire, il n’a pu s’agir que de mouvements courts, quoique systématiques, entre espaces limitrophes, car en raison de la fragmentation politique de la Péninsule avant la conquête romaine, les déplacements à long rayon devaient être extrêmement difficiles. Bien que courts, ces mouvements durent néanmoins nécessiter l’établissement puis le maintien d’un réseau d’alliances et de parentés permettant le passage d’un territoire à un autre. Ce réseau a dû créer les conditions préalables requises pour l’apparition de processus de territorialisation, qui interviennent à la veille de la colonisation phénicienne

The paper addresses the existence of systematic drover movements in Prehistory and the nature and importance of these. It is held that these commenced in the Copper Age, when animals began to be raised for their secondary products and hence a specialised stockraising economy evolved. Palynologic data from SW Spain confirm the appearance of a man-made dehesa landscape at that time. However, during most of Prehistory, drover movements were probably systematic but short, going only as far as bordering areas, for prior to the Roman conquest interterritorial movement would have been difficult. But even such short, transterminant drover movements would have required a network of political and social alliances. Such alliances would have created a political basis for the emergence of processes of territorial definition on the eve of Phoenician colonisation of Iberia

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