2020
Cairn
Dalila Trabelsi-Zeghal et al., « À propos de deux cas traités par médecine photonique », Hegel, ID : 10670/1.ehzn9v
Le thérapeute dispose d’une panoplie de « thérapies complémentaires » lorsque le rapport bénéfice/ risque des médicaments chimiques paraît défavorable pour un patient spécifique, ou lorsqu’on ne trouve plus ce que pourraient apporter des soins classiques. L’auriculothérapie, l’auriculomédecine et la médecine photonique font partie de ces thérapies et peuvent être classées parmi ce qu’on appelle les « soins informatifs ». En effet, les aiguilles, les projections d’infrarouges ou de lumières colorées n’ont pas une action par elles-mêmes sur tous les patients de façon indifférenciée. Par contre, elles font réagir le corps d’une personne particulière lorsqu’elle est traitée de la façon spécifique qui lui convient. Le présent article rapporte les observations relevées au cours de recherches cliniques sur deux blessés médullaires, un tétraplégique et un paraplégique, ne répondant plus aux soins classiques depuis une période assez longue. Nous les avons alors soignés par médecine photonique, et occasionnellement par auriculothérapie, en utilisant la RAC (Réaction Autonome Circulatoire) comme critère de détection des points d’oreille et des zones du corps à traiter. Nous témoignons d’une récupération partielle dans les deux cas, où de façon raisonnable, nous ne pouvons retenir le hasard. Nous restons sur notre faim, puisque nous sommes incapables d’apporter les réponses. Notre plus grand souhait est que d’autres travaux puissent confirmer ou infirmer les hypothèses selon lesquelles les couleurs pourraient favoriser la guérison de lésions nerveuses médullaires, favoriser la sécrétion locale de facteurs de croissance nerveuse, favoriser la sécrétion locale de médiateurs anti-inflammatoires, favoriser la sécrétion locale de neuromédiateurs, lever une inhibition réflexe médullaire post traumatique.