Voir et toucher les savoirs depuis les lieux périphériques. : Le Lieu-Dit comme terrain d’étude de la vulgarisation des sciences sociales en milieux militants

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2023

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Antoine Lalande, « Voir et toucher les savoirs depuis les lieux périphériques. : Le Lieu-Dit comme terrain d’étude de la vulgarisation des sciences sociales en milieux militants », Communication & langages, ID : 10670/1.eijb5a


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Cet article souhaite interroger la façon d’appréhender les savoirs des sciences sociales depuis des lieux périphériques aux centres de production académiques. En effet, à la différence des études de laboratoire, l’enquête depuis les périphéries n’a aucune certitude que les sciences qu’elle entend observer sont bien présentes sur le lieu d’observation. Dès lors, la principale difficulté de l’enquête n’est pas tant d’accéder au terrain que de comprendre comment « repeupler » les sciences à partir de celui-ci. Ainsi, plutôt que de partir de catégories pré-construites, l’auteur entend ici montrer, à partir d’un travail mené depuis un café militant de l’Est parisien, qu’enquêter par ces lieux nécessite de s’en remettre à une « vision touchante » qui se développe et s’éprouve dans les relations nouées avec les personnes rencontrées.

This article would like to discuss the way of apprehending social sciences’ knowledges from places that are peripheral to the academic centers of production. Indeed, contrary to lab studies, inquiring from peripheral places does not give any certainty on the fact that sciences are well present on fieldwork. Thereby, the main inquiry’s difficulty is not in finding an access to the field, but rather in understanding how to “repopulate” sciences from the field. By describing his own fieldwork in a militant café of eastern Paris, the author shows that, instead of using pre-defined categories, inquiring from peripheral places implies using a « touching vision » that can grow and be experienced through the relationships built up with the public of the place.

Este artículo quisiera hablar de cómo comprender los saberes de las ciencias sociales desde los lugares periféricos a los centros académicos de producción. Al contrario de los estudios de laboratorio, se propone que investigar desde las periferias no permite afirmar que las ciencias que querríamos observar allí están presentes de forma segura. Por lo tanto, la principal dificultad de la investigación no es acceder al terreno, sino encontrar una manera de « repoblar » las ciencias desde el terreno. Al describir su trabajo en un café militante del Este de París, el autor muestra que, en vez de utilizar categorías predefinidas, investigar desde las periferias requiere confiar en una « visión tocante » que se desarrolla y se siente a través de las relaciones establecidas con las personas encontradas en el lugar. 

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