13 mai 2020
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Nathalie Piégay, « Mémoire régressive, mémoire hystérique, mémoire obsessionnelle », Tangence, ID : 10670/1.ej01j1
Trois types de mémoires du roman sont ici distingués : la mémoire profonde de l’enfance, la mémoire hystérique et la mémoire obsessionnelle. Chacune illustre un rapport particulier à l’oubli et au romanesque : comment conserver dans sa mémoire d’écrivain ce qui a été lu dans l’enfance ? Comment exercer une maîtrise de ce souvenir ? Comment évoquer ce qui a laissé une empreinte décisive sur la mémoire ? Pourquoi le devenir-mémoire du roman est-il dans l’écriture et l’invention romanesques ? Les textes autobiographiques (Perec, Sarraute, Duras, et d’autres), les scènes de lecture romanesque (Proust, Flaubert) et différents processus intertextuels (Simon, Perec) évoquent cette mémoire du roman qui se distingue si fortement de la mémoire poétique. Les prendre en considération, c’est tenter d’écrire la lecture, la mémoire et l’oubli.