Introduction. S’affranchir d’un événement qui fait date

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26 octobre 2015

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Béatrice Hibou et al., « Introduction. S’affranchir d’un événement qui fait date », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.elg67y


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Les « Printemps arabes » se sont vite affirmés comme unévénement qui fait date. Que ce soit dans sa version tunisienne du« 14 Janvier » ou dans sa variante marocaine du « 20 Février »,l’année 2011 est devenue un point de repère à partir duquel ledébat politique se positionne, la réflexion intellectuelles’articule, la mémoire collective façonne ses cadres sociaux.Tout comme d’autres avec la chute du mur de Berlin en 1989ou l’arrivée du premier homme sur la lune en 1969, chacunpeut se demander : qu’étions-nous en train de faire en 2011, aumoment des Printemps arabes ? Répondre, en tant quechercheur, à cette question exige de revenir sur les enjeux intellectuelsqui nous préoccupaient alors, et sur les terrains à partirdesquels nous réfléchissions et avons vécu cet événement :Hamza Meddeb terminait sa thèse sur les logiques de ladomination par « le bas » et par « les marges », aussi bien territorialesque légales ; Irene Bono entamait un nouveau projet surles processus qui, continuellement, façonnent et redéfinissent lefait national au Maroc ; Béatrice Hibou et Mohamed Tozy setrouvaient en plein coeur d’une recherche commune, de longuehaleine, sur l’articulation entre imaginaires de l’État (simultanémentnational et impérial), pluralisation des lieux de pouvoiret façons de gouverner dans ce même pays...

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