Heureux ceux qui sont nus : Petite éthique du vêtir et du dénuder

Résumé Fr En

Cette réflexion se veut comme un tissage : le premier fil, celui des Béatitudes, « trace du Fils », source de perfection filiale et non d’abord morale ; filiation qui renvoie à trois moments forts : la généalogie humaine (Abraham, David...) ; le mythe d’origine et la naissance du sauveur ; enfin, le baptême, et donc, la nomination et la venue de l’Esprit. Le second fil, celui du dénuement de soi : c’est la suite d’un roi nu que nous prenons comme l’annonce toute la thématique du vêtir/dévêtir dans la Bible (Exode, Lévitique, Job, Marc, Paul...). Les Béatitudes ouvrent sur un bonheur paradoxal, le bonheur de ceux qui consentent à leur nudité.

Blessed are those who go nakedThis reflection intertwines two threads: the first is that of the Beatitudes, “the trace of the Son”, a source of filial perfection rather than moral; and that filiation recalls three forceful themes: human genealogy (Abraham, David...); the myth of the saviour’s origin and birth; and baptism, thus the naming and the advent of the Spirit. The second thread is the destitution of the self; for the king we follow has no clothes, as the clothed/unclothed theme in the Bible (Exodus, Leviticus, Job, Mark, Paul...) announces. The blessed state promised by the Beatitudes is a paradoxical one: that of those who consent to go naked.

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