Témoignage d'une fille, sœur et ex-épouse d'employés des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer née dans les années 1930, sur l'expérience de son père et son engagement syndical

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23 octobre 2006

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Archives sonores autour des femmes et des chantiers de La Seyne-sur-Mer

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Elsa Guglielmi et al., « Témoignage d'une fille, sœur et ex-épouse d'employés des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer née dans les années 1930, sur l'expérience de son père et son engagement syndical », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.en9e0e


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Cet entretien est le second pour l'informatrice née en 1939, fille d'un ouvrier, soeur d'une secrétaire de direction et ex-épouse d'un ancien employé des Forges et chantiers navals de la Seyne-sur-Mer, avec la même enquêtrice. Au début de l'enregistrement, elle évoque les grèves. Pour elle, le 14 juillet 1986 était la dernière tentative pour garder les Chantiers navals. Elle parle ensuite de son père, sans éducation, mais intelligent et intègre, dont la volonté et le courage lui ont permis d'avoir toujours la ressource nécessaire pour faire face et prendre soin de sa famille. Il n'en est pas moins resté un homme engagé. Socialiste en Italie, il a du fuir le fascisme de Mussolini. Syndicalisé, il savait qu'il n'avait pas de promotion s'il défendait les causes des ouvriers. Il s'est souvent heurté aux chefs de chantier et ouvriers non syndicalisés. L'ex-époux de l'informatrice, Maurice Blanc, était aussi un homme engagé. Pris aux Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer en apprentissage à 14 ans, il devient menuisier. Elle le pousse à évoluer, il quitte les Chantiers et devient commis d'architecte. Il prend sa carte du Parti Communiste et peu à peu prend des responsabilités. Par la suite, il devient maire de La Seyne-sur-Mer. Les Chantiers pour lui étaient symbole de luttes syndicales. L'entreprise avait de bon de prendre les jeunes et de leur offrir une formation (école Martini), mais les ouvriers n'étaient qu'une main-d'œuvre corvéable et cet état s'est empiré.

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