Waldemar-George, critique d'art: Cinq portraits pour un siècle paradoxal. Essai et anthologie

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2016

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Yves Chevrefils Desbiolles, « Waldemar-George, critique d'art: Cinq portraits pour un siècle paradoxal. Essai et anthologie », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.enm67x


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« Septembre 1944. […] Mais c’est l’art des invasions barbares  » ! Ainsi s’exprime Waldemar-George (1893-1970) à son retour à Paris, après deux ans de vie clandestine. Dans l’immédiat après-guerre, Waldemar-George, qui avait été naguère le promoteur de l’École de Paris, n’a pas renoncé aux valeurs du Néo-Humanisme dont il a été le fondateur vingt ans plus tôt. Ce mouvement, qui fait de l’homme la mesure de toutes choses en art, a beaucoup souffert de sa proximité avec les sympathies fascistes de son théoricien. En 1946, curieux malentendu : c’est à Waldemar-George que l’on demande un texte pour une exposition sur l’art des « malades mentaux » présentée à l’hôpital Sainte-Anne. Le critique d’art persiste et signe : « L’art des fous sera-t-il l’ultima ratio des élites corrompues par l’abus des alcools spirituels et intellectuels ? » Pourtant, petit à petit, Waldemar-George, ennemi de l’abstraction comme de toute figuration déformante, finira par trouver dans la figuration quasi abstraite de peintres tels que Jorn ou Pignon, puis, à la fin des années 1950, dans la tendance informelle ou tachiste de l’avant-garde parisienne, une forme d’expression acceptable pour son inlassable quête de l’homme en art.

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