Erotisme, kitsch et sorcellerie chez Alain Robbe-Grillet (Glissements progressifs du désir) et Milo Manara (Le Déclic)

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17 octobre 2019

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Till Kuhnle, « Erotisme, kitsch et sorcellerie chez Alain Robbe-Grillet (Glissements progressifs du désir) et Milo Manara (Le Déclic) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.eouy49


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Alain Robbe-Grillet affirme que son film (et cinéroman) Glissement progressif du plaisir (1974) est inspiré de l’essai La Sorcière de Jules Michelet. Effaçant les limites entre le rêve et la réalité et faisant émerger les scènes érotiques qui échappent à toute ‘logique’ narrative, cette œuvre a été accusée de pornographie. En effet, les images s’enchaînent comme sous un coup de baguette magique et créent un espace onirique à l’instar d’un Midsummer Night’s Dream shakespearien ou d’un Walpurgisnachttraum goethéen. Mais la séduction fait désormais place à un jeu de domination et de soumission, tout cela dans l’univers d’une modernité froide. Chez le maître de la BD érotique Milo Manara, les coups de baguette engendrant les scènes érotiques sont déclenchés par une machine issue d’un cerveau faustien. Les quatre albums de la série Le Déclic qui sont sortis entre 1984 et 2001 et dont le premier a été porté à l’écran par Jean-Louis Richard en 1985 nous font plonger, comme le film d’Alain Robbe-Grillet, dans une atmosphère de sortilège où le décor froid s’associe au kitsch. Dans les deux œuvres, ce dernier est un moyen de séduction particulier – obéissant aux effet de baguettes magiques propres au cinéma et à la BD.

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