Les mises en ambiance de la ville apaisée. Paradoxes et risques d'une aseptisation programmée

Résumé En Fr

In thirty years, the popularity of walking in the city has fostered hope for a model of more serene urbanity. This paper examines this model by focusing on the staging of ambiances in public spaces in Québec and in France. After recounting the major trends and explaining the criticism that they can generate, we will question the way it is personified in the pedestrians’ everyday life. Based on two examples from field studies carried out in Montreal and in Grenoble, we will qualify the paradox of serene ambiances and the arts of moving, as well as the impressions that they create.

En trente ans, l’engouement pour la marche en ville a nourri l’espoir d’un modèle d’urbanité plus apaisé. Cet article examine ce modèle, en portant plus particulièrement son attention sur le travail de mise en ambiance des espaces publics au Québec et en France. Après en avoir retracé les tendances fortes et exposé les critiques qu’il suscite, je m’interrogerai sur la façon dont il s’incarne dans le quotidien du piéton. À partir de deux exemples issus d’enquêtes de terrain menées à Montréal et à Grenoble, je qualifierai le paradoxe des ambiances de l’apaisement ainsi que les arts de se mouvoir et les impressions qu’elles dessinent.

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