La fièvre Q : Problématiques et risques sanitaires

Fiche du document

Date

2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.




Citer ce document

Elodie Rousset et al., « La fièvre Q : Problématiques et risques sanitaires », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47874


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Q fever is a zoonosis caused by Coxiella burnetii. Domestic ruminants are the main reservoirs for human contamination, as infected female ruminants shed the bacteria in parturition products, milk and faeces. Several studies describe the natural evolution of bacterial shedding by domestic ruminants. AFSSA proposed recommandations on Q fever risks and on reasoned measures applicable to infected sheep, cattle, and goat herds (Rodolakis et al. 2004). Veterinary researches for the disease are designed to limit the contamination of the environment and of the population. The major challenge is to determine the best diagnostic strategies and to implement control programs. Vaccination appears to be the best way to combat Q fever. A phase I inactivated vaccine, whose preventive efficacy has been experimentally demonstrated, is authorised in France since 2004. Several research teams and professional organisations are currently evaluating the benefit of this vaccine in herds.

La fièvre Q est une zoonose causée par Coxiella burnetii. Les ruminants domestiques sont les réservoirs principaux à l’origine de la contamination de l’homme car les femelles infectées excrètent la bactérie dans les produits de mises bas, le lait et les fèces. Plusieurs études contribuent à décrire l’évolution naturelle de l’excrétion bactérienne par les ruminants domestiques. Un avis de l’AFSSA a présenté un état des lieux sur les risques de la fièvre Q et sur les mesures raisonnées et applicables dans les troupeaux ovins, bovins et caprins infectés (Rodolakis et al. 2004). Les recherches vétérinaires visent à limiter la contamination de l’environnement et de la population. L’enjeu actuel majeur est de déterminer les meilleures démarches de diagnostic et de mettre en oeuvre des plans de maîtrise. La vaccination apparaît être un moyen de lutte primordial contre la fièvre Q. Un vaccin inactivé de phase I, dont l’efficacité préventive a été démontrée expérimentalement, peut être employé depuis 2004 en France. Les études en cours permettront une évaluation de ce vaccin dans les élevages.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en