L'économie du bonheur peut-elle renouveler l'économie du bien-être?

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28 avril 2008

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Lucie Davoine, « L'économie du bonheur peut-elle renouveler l'économie du bien-être? », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.eqiwmn


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Résumé En Fr

This article questions the increasing use of “happiness” or “subjective well-being” in order to evaluate public policies and social conditions. In more scientific words, can the blossoming economics of happiness revive the economics of welfare, which is said to be dying? The first section puts economics of happiness in the history of economic thought. The second part presents the methodological arguments and proofs of happiness data relevance, as well the results that open on welfare economics renewal and unusual political recommendations. The last part concludes that happiness is a useful criterion to evaluate society's state, but should not be the only one: happiness data can allow avoiding paternalism and ethnocentrism, for example, but happiness economics face several and serious challenges that should prevent researchers from transforming satisfaction scores into the only barometer of public action.

L'objet de cet article est d'examiner les questions que soulève l'utilisation de données sur le « bien-être subjectif » pour évaluer les politiques publiques. En termes plus académiques, il s'agit de déterminer dans quelle mesure l'économie du bonheur, en plein essor, peut contribuer à renouveler l'économie du bien-être, qui serait en perte de vitesse pour certains. Pour mieux cerner les enjeux de cette question, la première partie situe l'économie du bonheur et l'économie du bien-être dans l'histoire de la pensée économique. La deuxième partie présente les arguments méthodologiques de l'économie du bonheur, ainsi que sa contribution au renouvellement des recommandations de politiques économiques et de l'économie du bien-être. La dernière partie souligne que le bonheur est un critère utile, mais qu'il ne saurait être le seul critère pour juger les états de la société : si l'économie du bonheur peut éviter une forme de paternalisme ou d'ethnocentrisme, les incertitudes méthodologiques qui l'entourent encore, et les objections de principe nous invitent à ne pas faire du bonheur le seul baromètre de l'action publique.

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