Les collages contre les féminicides : le signe de l’appropriation de l’espace public

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16 juillet 2024

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Alexandra Mallah, « Les collages contre les féminicides : le signe de l’appropriation de l’espace public », Mosaïque, ID : 10.54563/mosaique.2588


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En juin 2020, une colleuse du mouvement Collages Féminicides Paris placarde un collage : « “Alors elle est à qui la rue ?” Un flic après m’avoir jeté au sol ». Il dénonce des violences qu’elle a subies alors qu’elle était en train de coller : « La rue est à nous ». Ce cas interroge la capacité des collages à concentrer des conflits d’appropriation de la ville. Il témoigne également des violences que les activistes peuvent subir dans l’espace urbain dans le cadre de leurs activités militantes, et du sentiment d’insécurité qu’il·elles ressentent en raison de la potentialité de ces violences. Partant de l’hypothèse que l’appropriation est un phénomène renégocié selon les sentiments des individus et les espaces, ce texte, inscrit dans le champ de la géographie du genre (Hancock, Coutras), interroge donc les dynamiques de construction du territoire par les colleur·ses comme vecteur de leur émancipation.

In June 2020, an activist from the Collages Féminicides Paris movement put up a collage: “ʻSo whose street is it?ʼ A cop after throwing me to the ground”. It denounces violence she had suffered while collaging: ‟The street is ours”. This case highlights the ability of collages to concentrate conflicts over the appropriation of the city. It also bears witness to the violence that activists can experience in urban space as part of their militant activities, and to the sense of insecurity they feel because of the potential for such violence. Based on the hypothesis that appropriation is a phenomenon renegotiated according to the feelings of individuals and spaces, this text in the field of gender geography (Hancock, Coutras) thus questions the dynamics of the construction of territory by stickers as a vector of their empowerment.

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