Du style musif (Musivstil). Langue canonique et langue profane. Karl Kraus lu par Gershom Scholem et Walter Benjamin à la lumière de la poésie néohébraïque

Fiche du document

Date

2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Céline Barral, « Du style musif (Musivstil). Langue canonique et langue profane. Karl Kraus lu par Gershom Scholem et Walter Benjamin à la lumière de la poésie néohébraïque », Revue de littérature comparée, ID : 10670/1.eqo8qj


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Gershom Scholem et Walter Benjamin se sont intéressés dans les années 1916-1931 à l’œuvre de « l’anti-journaliste » Karl Kraus et à son procédé citationnel. Scholem le désigne par la notion de Musivstil (style mosaïque ou musif, en hébreu shibboutz), empruntée à l’histoire de la littérature juive. Cette notion, qui a influencé la réflexion de Walter Benjamin sur la citation, leur donne un regard singulier sur le journalisme de leur époque, et sur l’articulation du canonique et du profane en contexte de sécularisation.

Between 1916 and 1931, Gershom Scholem and Walter Benjamin studied the work of the “anti-journalist” Karl Kraus, and especially his approach to citation. Scholem refers to it as “Musivstil” (inlaid or mosaic style, in Hebrew shibboutz), a notion borrowed from the history of Jewish literature. This notion influenced Benjamin’s thinking on citations, and gave both men a particular insight into the journalism of their time and the link between the canonical and the profane in a context of secularization.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en