La Chine (vue de France), une inconnue ? Sur les contradictions, la dialectique, la morale et le Socialisme

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2023

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Tony Andréani et al., « La Chine (vue de France), une inconnue ? Sur les contradictions, la dialectique, la morale et le Socialisme », Revue de philosophie économique, ID : 10670/1.eu2a2k


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La thèse défendue dans cet article est que le gouvernement chinois, chapeauté par un Parti qui se revendique encore du communisme, se sert du capitalisme, en le contrôlant strictement, afin d’accélérer le développement, mais sans dévier d’un objectif prioritaire : la construction d’une société socialiste ; et il s’appuie sur le Marx qui pensait que le communisme supposait un haut développement des forces productives. En France, cette thèse est minoritaire, et combattue ; peut-être, paradoxalement, parce que des similitudes existent entre les deux pays. Cependant, les malentendus entre eux sont aussi nombreux (1re partie). Cela pourrait tenir notamment aux différences de modes de pensée de ces deux peuples, en particulier vis-à-vis des contradictions et des mouvements de la dialectique (2e partie), comme aussi en matière de mobilisation de la morale par le discours politique (3e partie). Pour finir, les auteurs analysent les effets de cette comparaison sur l’interprétation du « socialisme aux couleurs chinoises » (4e partie). Classification JEL : B24, H59, N45, O53, O57, P20, P52

The thesis defended in this article is that the Chinese government, headed by a Party which still claims communism, uses capitalism, by strictly controlling it, in order to accelerate development, but without deviating from a priority objective : the construction of a socialist society ; and it relies on the Marx who thought that communism presupposed a high development of the productive forces. In France, this thesis is in the minority, and opposed ; perhaps, paradoxically, because similarities exist between the two countries. However, there are also many misunderstandings between them (Part I). This could be due in particular to the differences in the ways of thinking of these two peoples, in particular vis-à-vis the contradictions and movements of the dialectic (Part II), as also in terms of the mobilization of morality through political discourse (Part III). Finally, the authors analyze the effects of this comparison on the interpretation of “socialism with Chinese colors” (Part IV).

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