Création et contestation dans le théâtre russe : la critique au cœur de l'écritureAutour de la pièce Le Dragon d'Evgueni Schwartz: Rencontres autour du livre 2012-2013Les acteurs des métiers du livre (écrivains, éditeurs, illustrateurs…) dévoilent leurs savoir et savoir-faire.

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24 mars 2022

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Bulac Bibliothèque et al., « Création et contestation dans le théâtre russe : la critique au cœur de l'écritureAutour de la pièce Le Dragon d'Evgueni Schwartz: Rencontres autour du livre 2012-2013Les acteurs des métiers du livre (écrivains, éditeurs, illustrateurs…) dévoilent leurs savoir et savoir-faire. », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ev8d01


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Le théâtre russe est à l'honneur chez nos voisins du Théâtre 13, qui programment du 13 septembre au 28 octobre, Le Dragon, fable drôlement tragique du dramaturge Evgueni Schwartz (1896-1958).En introduction au spectacle et à l'œuvre de cet auteur, la BULAC vous invite à dialoguer avec Stéphane Douret, metteur en scène de la pièce et Marie-Christine Autant-Mathieu, spécialiste du théâtre russe et soviétique (CNRS/Paris Sorbonne Nouvelle).Au cours de cet échange, Stéphane Douret reviendra sur la genèse de ce projet et sur son intérêt appuyé pour les auteurs russes. Il expliquera également les différents procédés, mis en œuvre pour adapter ce texte à la scène, avec les compagnies Omnibus et Narcisse Théâtre.À partir d'un éclairage historique, Marie-Christine Autant-Mathieu détaillera les jeux d’écriture sur lesquels Evgueni Schwartz s'est appuyé pour composer Le Dragon et tenter d'échapper à la censure.Formé auprès des avant-gardes littéraires des années 1920, E. Schwartz a fait de l’écriture métaphorique, à base de calembours et de chocs de sonorités, une arme satirique contre la rigidité d’un monde normalisé, figé dans les règles totalitaires. Censuré dès ses débuts dans les années 1930, même lorsqu’il écrit des contes pour les théâtres de la jeunesse, Schwartz sera réhabilité au « Dégel », après la mort de Staline. Ses attaques contre le culte de la personnalité, contre la passivité des foules, l’indifférence à la violence, l’arrivisme, le cynisme et l’égoïsme des privilégiés en font un des auteurs soviétiques favoris des années 1960. Le Dragon est, avec L’Ombre, la pièce la plus critique et la plus stylistiquement aboutie du dramaturge dont l’œuvre continue aujourd’hui d’interroger les mécanismes de domination-soumission qui s’installent avec une inquiétante facilité dans toute société et et qui font le lit des régimes de dictatures.

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