L'armoirie et les sens au Moyen Âge

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1 juin 2012

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Laurent Hablot, « L'armoirie et les sens au Moyen Âge », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.evjc2j


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Résumé Fr

Rien en semble, à priori, plus éloigné des capacités sensitives caractéristiques de l'être animé que l'armoirie. Ces signes emblématiques, en couleurs, nés avec la société féodale au milieu du XIIe siècle, attirent déjà le regard par leurs couleurs chatoyantes, ce qui n'est pas rien dans cette civilisation du signe et de la lumière, et cette sollicitation visuelle garantit déjà l'efficacité de cs enseignes. Mais en analysant plus avant les formes et les fonctions de l'héraldique médiévale, il apparaît pourtant que si l'emblème peut évidemment stimuler la vue, il est également capable de l'adapter à l'ouïe et peut même solliciter le toucher. Il est naturellement plus difficile d'établir qu'il interprète encore l'odorat et le goût, quoique ses fonctions multiples permettent parfois cette synesthésie qui donne tout son sens au signe. L'auteur passe en revue les sens sollicités par l'emblème héraldique et leurs mises en oeuvres dans la civilisation médiévale avant d'insister plus spécifiquement sur cette capacité de l'armoirie à faire exister celui qu'elle représente, à l'imposer aux sens de ceux qui y sont confrontés, y compris lorsqu'elle est "sens dessus dessous" ou qu'elle échappe aux réalités terrestres pour gagner les sphères célestes !

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