25 juillet 2012
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Javier Díez, « Breve poética del valor del arte en atención a la educación estética », Polis, ID : 10670/1.evveqs
Le phénomène artistique a mis à découvert sa complexe réalité, révélant la réflexion et la construction de la Modernité. L’art moderne, avec le double tournant qu’ont ouvert les avant-gardes historiques de l’art, a supposé l’expansion des théories et des formes esthétiques avec la même pluralité que celle des nouvelles sciences sociales lorsque celles-ci ont ouvert l’exploration positiviste lors de la transition du 19ème au 20ème siècle. La critique de l’avant-garde au classicisme, dans son autonomie radicale, rend compte de la réalité latente de l’implication d’une subjectivité du monde qui montre la nature de l’œuvre dans l’instantanéité de la valeur du langage, et d’une esthétique qui s’érige comme une critique de la représentation étrangère sur l’originelle subjectivité inaugurale du monde. Classicisme, pensée esthétique et contestation critique de la Modernité découvrent voilage d’un dialogue pour lequel l’art, dans la mémoire poétique, déploie la mise en action de l’imagination et le désir dans la construction du Monde et dans la compréhension de ce qui est donné. Dans ce déploiement, au sein duquel les contextes culturels sont essentiels, s’inscrit un croisement particulier de l’esthétique et de l’éthique qui, dans le naturel pari commun d’ouverture de valeur, ne peut ignorer la pratique de toute éducation esthétique contemporaine.