Le comique, arme de subversion massive des Sorcières de la République des Lettres : Sophie Divry et Chloé Delaume

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2019

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Nouvelle Revue Synergies Canada ; vol. no. 12 (2019)

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Michèle Bacholle, « Le comique, arme de subversion massive des Sorcières de la République des Lettres : Sophie Divry et Chloé Delaume », Nouvelle Revue Synergies Canada, ID : 10.21083/nrsc.v0i12.4824


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Cet article examine l’usage que Chloé Delaume et Sophie Divry font du comique respectivement dans Les Sorcières de la République (2016) et Quand le diable sortit de la salle de bain (2015). Les deux autrices déploient une panoplie comique variée : comique de caractère, comique de situation, comique de mots (détournements de chansons et de formules, néologismes, onomatopées), parodie, trompe-l’œil (insertion de pseudo-documents, agitations typographiques, calligrammes). Delaume et Divry décrient et critiquent au moyen du comique la société française contemporaine et le sort qu’elle réserve aux femmes. Elles produisent un comique complexe qui secoue la sérieuse raideur hétéronormative des conventions sociales et littéraires contemporaines et tracent la voie à une production comique d’écrivaines en plein essor.

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