Montréal, une cité interculturelle : acteurs, débats et marquage de l’espace public

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16 juin 2022

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Marie-Laure Poulot, « Montréal, une cité interculturelle : acteurs, débats et marquage de l’espace public », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.ewx7ud


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La ville de Montréal participe des politiques de l’interculturalisme mises en place par la province québécoise (Bouchard, 2012), quand le Canada a promu celles du multiculturalisme. Elle est originale au sein du Québec puisqu’elle reçoit la majorité des immigrants mais aussi au Canada de par sa « super diversité » (Vertovec, 2007) avec une plus grande diversité de pays d’origine que Toronto ou Vancouver : elle se présente ainsi comme métropole interculturelle à la fois dans les faits et dans les politiques. Cette image est largement reconnue à l’international (cité interculturelle du Conseil de l’Europe en 2011, accueil du Forum international sur les villes interculturelles en 2014, participation à l’Observatoire international des maires sur le Vivre ensemble). Pour autant, il existe un écart entre ce discours tourné vers l’international et la représentation de la ville comme pionnière en matière d’actions interculturelles et la politique locale qui n’a pas de document officiel clair en la matière (CIM, 2019). Mon propos est d’interroger les marquages « interculturels » qui existent dans l’espace public montréalais. Comment cette politique et ces pratiques municipales interculturelles se lisent ou non dans l’espace public urbain en lien avec le principe de reconnaissance des différentes communautés ? Voit-on se construire un véritable « urbanisme interculturel » ?

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