« Some Aspects of Mourning according to Sumero-Akkadian Texts »

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Résumé En Fr

This paper introduces and analyzes in detail the various rites of mourning described by the Sumero-Akkadian texts, especially for the 2nd-1st millennium BC.Rites of mourning are mentioned in numerous practical documents (letters, economic and legal documents, rituals, etc.), as well as in literary and mythological material. Thus, these extensive and practical sources introduce concrete cases. Moreover, these texts provide information about the rites performed for elites and for private individuals, as well as the impacts of these rites on the daily life of the bereaved persons.This contribution will first deal with the terminology, by means of a lexical study of the words used in the texts to depict mourning and its constituent parts (sipittam šakānum, bakûm, etc.). It will also describe and analyze the various grieving demonstrations, which are performed most often in a public and effusive way. Examples of these performances are crying, lamentations, specific clothing, physical modifications as “having dirty hair (mesûm)”, and specific behaviors. This work will also deal with the duration of the mourning, which fluctuated according to the personality of the deceased, and finally with the actions that symbolize the end of the mourning period and the return to normal life.Focusing on Sumero-Akkadian texts, this paper intends to serve as a starting point for reflections and to provide data for comparative surveys with Ugaritic and Biblical literature. Furthermore, this paper will be an opportunity to examine common motives and differences related to the traditions in the Ancient Near East regarding aspects of life and death, and, more particularly, of mourning and its effects on the living.

Le but de cette intervention est de présenter et d’analyser en détail les différents rites de deuil décrits par les textes suméro-akkadiens, notamment ceux du IIème-Ier millénaire av. J.-C. L’un des intérêts majeurs de ces sources se trouve dans leur nature : les rites de deuil sont évoqués dans de nombreux documents de la pratique (lettres, documents économiques ou juridiques, rituels, etc.), en plus de quelques mentions dans des textes littéraires et mythologiques. Ces sources, variées et pragmatiques, présentent alors des cas concrets. De plus, elles peuvent documenter à la fois les rites réalisés pour les élites et pour les simples particuliers, ainsi que leurs impacts dans la vie quotidienne des personnes endeuillées.Cette contribution s’attardera d’abord à définir la terminologie employée dans les textes pour définir le deuil et les éléments le constituant (sipittam šakānum, bakûm, etc.). Il s’agira également de décrire et d’analyser les différentes manifestations du deuil, accomplies la plupart du temps de façon ostentatoire et publique, telles que les pleurs, les lamentations, le port de vêtements particuliers, des changements physiques comme « porter les cheveux sales (mesûm) », ou encore des attitudes spécifiques. Enfin, il sera question de la durée du deuil, qui semble avoir variée selon la personnalité du défunt, ainsi que des rites marquant la fin de la période de deuil et le retour à la vie normale.Par cette présentation, centrée sur les sources suméro-akkadiennes, je souhaite donner un point de départ à des réflexions et offrir des éléments de comparaisons avec les textes ougaritiques et bibliques, afin d’examiner les motifs communs comme les différences qui rattachent entre elles les traditions du Proche-Orient ancien concernant les aspects de vie et de mort, et plus particulièrement concernant le deuil et ses implications pour les vivants.

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