Fuseli’s Macbeth : bringing the “the unclear” to light

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11 août 2024

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Chloé Giroud et al., « Fuseli’s Macbeth : bringing the “the unclear” to light », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.f280tn


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Résumé En Fr

This paper intends to show how Henry Fuseli illustrates Macbeth’s text. First, he makes what is left unclear in the play explicit. He adds meaning to Macbeth, and uses his artwork to unravel what is at stake in key passages of the play. Then, the chiaroscuro technique enables him to further that initiative, by creating a hierarchy between the different elements of the painting, thus helping the audience to focus on the aspects he wants to highlight. But Fuseli also uses chiaroscuro in a very unique way as it brings meaning in spaces of darkness. Reversing the traditional hierarchy between light and obscurity, Fuseli invites the audience to focus on what is left in the dark. Paradoxically, Fuseli sheds light on Macbeth through darkness. Consequently, Fuseli goes back to the DNA of Macbeth, which is rooted in obscurity – literally and figuratively. Precursor of his time, Fuseli is also breaking away from the tradition of paintings as illustrations.

Cet article propose une analyse des illustrations de Shakespeare par Henry Fuseli. Tout d’abord, le peintre a explicité ce que le texte a seulement suggéré. Il a ajouté du sens à Macbeth, et a mis son talent au service de l’élucidation des événements clefs. Cette initiative a aussi été renforcée par l’utilisation de la technique du chiaroscuro qui lui permit de créer une hiérarchie entre les différents constituants du tableau et de diriger les regards des spectateurs vers ce qui compte à ses yeux. Mais l’utilisation du chiaroscuro par Fuseli est aussi unique en ce sens qu’elle injecte du sens dans les zones d’ombre. En renversant la symbolique traditionnelle entre lumière et obscurité, le peintre attire l’attention sur ce qui est laissé dans l’ombre. Paradoxalement, il met en lumière la part d’obscurité de Macbeth. Ainsi, Fuseli retourne à ce qui constitue l’ADN profondément obscur – au sens propre comme au figuré – de la tragédie de Shakespeare. En précurseur, Fuseli s’émancipe aussi de la tradition de la peinture à vocation d’illustration.

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