Telework: a challenge for reducing gender inequalities through training and skills management? Télétravail : un enjeu de réduction des inégalités de genre par la formation et la GEPP ? En Fr

Résumé En Fr

Telework is taking root in a hybrid modein France. A Senate report (October 2021) questions telework as a factor of inclusion or gas pedal of inequalities. This contribution is part of this questioning and tries to demonstrate the possible influence of telework on reducing gender inequalities in training and skills management. We mobilize the literature on telework, inequality, learning and skills management.The empirical part is based on a quantitative study conducted between February 3 (end of the generalized obligation to telework) and March 3, 2022 among 211 home-based teleworkers. The results reveal that women and men have equal access totraining in a telework situation.This is linked to the regulatory framework and in particular to the employer's obligation to train employees.However, isolation leads women to seek less training and to be less concerned about their career development. This is a manifestation of the glass ceiling.

Le télétravail s’installe durablement en mode hybrideen France. Un rapport du Sénat (2021) s’intéresse au télétravail comme facteur d’inclusion ou accélérateur d’inégalités. Cette contribution s’inscrit dans ce questionnement et étudie l’influence les inégalités de genre en matière de formation et de GEPP(Gestion des Emplois et des Parcours professionnels). Nous mobilisons la littérature sur le télétravail, les inégalités, l’apprentissage la GPEC(Gestion des Emplois et des Compétences)et la GEPP.La partie empirique repose sur une étude quantitative conduite entre le 3 février (fin de l’obligation généralisée du télétravail) et le 3 mars 2022 auprès de 211 télétravailleurs à domicile. Les résultats révèlent que les femmes et les hommes bénéficient d’un accès équitable aux formations en situation de travail à distance.Ceci est lié au cadre réglementaire et à l’obligation de l’employeur de former les salariés.Cependant, l’isolement conduit les femmes à moins solliciter des formations et se préoccuper de leur carrière. Il s’agirait du plafond de verre.