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Julien Farges, « Immanence, idéalité et inclusion : Husserl lecteur de Berkeley », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.6093/1593-7178/11399
Cet article interroge les relations entre la phénoménologie husserlienne et l'empirisme de Berkeley, et cherche à reconstruire les raisons pour lesquelles, malgré le caractère intenable de l'immatérialisme berkeleyen, Husserl parvient à lui attribuer une signification déterminante eu égard à l'idée de la phénoménologie. Dans un premier temps, on montre que la position intermédiaire qu'occupe Berkeley entre Locke et Hume permet à Husserl d'y reconnaître une philosophie de l'immanence pure, capable de poser la question de la fondation de la transcendance sans tomber dans le scepticisme. Puis on montre que la critique phénoménologique de Berkeley consiste à s'appuyer sur l'idée de contenu intentionnel pour révéler que l'idéalité peut être incluse dans cette immanence, sans toutefois se réduire à l'une de ses parties