“Strange Meeting”: Representing Traumatic Memory in Benjamin Britten’s War Requiem (1962) and Derek Jarman’s Film Adaptation (1989)

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15 juillet 2024

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James Strowman, « “Strange Meeting”: Representing Traumatic Memory in Benjamin Britten’s War Requiem (1962) and Derek Jarman’s Film Adaptation (1989) », Textes et contextes, ID : 10670/1.f3bcf5...


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Résumé En Fr

This article offers a comparative reading of Benjamin Britten’s War Requiem, Op. 66 (1962) and Derek Jarman’s eponymously titled cinematographic adaptation (1989). It examines how both of these works represent personal and collective memory by conflating the traumas of the First and Second World War through their inclusion of Wilfred Owen’s war poetry as a literary intertext. I show how the musical composition and the film both function as multi-layered intermedial structures, which not only denounce the carnage of warfare, but also evoke the complex ways in which art, and official commemoration in particular, can mediate traumatic memory. I analyse the tension between commemoration and subversion in Britten’s and Jarman’s artistic strategies through the lens of the sublime, in particular what Kiene Brillenburg Wurth terms an “(an)aesthetics of shock.”

Cet article propose une lecture comparée du War Requiem, op. 66 (1962) et de l’adaptation cinématographique éponyme de Derek Jarman (1989). Il examine comment ces deux œuvres représentent la mémoire collective et personnelle en créant un télescopage entre les traumatismes de la Première et de la Seconde Guerre mondiale à travers leur inclusion de la poésie de guerre de Wilfred Owen comme un intertexte littéraire. Je montre comment la composition musicale et le film fonctionnent comme des structures intermédiales qui multiplient les strates de signification non seulement pour dénoncer le carnage de la guerre, mais aussi pour mettre l’accent sur le rôle complexe de l’art, et des commémorations officielles en particulier, dans la transmission de la mémoire traumatique. J’analyse la tension entre commémoration et subversion dans les stratégies artistiques de Britten et Jarman à travers le prisme du concept de sublime, notamment ce que Kiene Brillenburg Wurth appelle une « (an)esthétique du choc ».

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