Generation in the Middle Ages. Past, Present, Future

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2021

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Maaike van der Lugt, « Generation in the Middle Ages. Past, Present, Future », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.f3ccec...


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Résumé En Fr

This article takes a retrospective and prospective look at the study of the history of generation in the Middle Ages. Whereas early studies focused on theories and ideas developed in the medieval schools and universities, historians have, since the 1970s, become increasingly interested in the dissemination, circulation and vernacularisation of medical and philosophical learning and in hands-on skills, especially of women. Norms, beliefs, and values around sexuality, childbirth, and marriage, in addition to social, religious, legal and cultural practices have likewise attracted increasing attention. The article identifies several avenues for further research. The available scholarship invites us to rethink conventional periodisations. More comparative studies acknowledging regional differences in institutional, social, and cultural landscapes within the Latin West are needed. Jewish and Islamic perspectives also merit further attention. In-depth comparative studies would allow us to identify affinities and differences in reception of the same Greek heritage and better understand how specific norms, beliefs, and practices related to marriage, sex, and childbearing informed the study of generation and how knowledge of the physiology of generation in turn influenced social and religious practices, norms, and beliefs. The last section proposes some methodological reflections on key terms (generation, reproduction, conception, heredity, infertility, abortion, etc.) and on the danger and uses of anachronism in the study of generation.

Cet article jette un regard rétrospectif et prospectif sur l'étude de l'histoire de la génération au Moyen Âge. Alors que les études les plus anciennes se concentraient sur les théories et les idées développées dans les écoles et les universités médiévales, les historiens s'intéressent de plus en plus, depuis les années 1970, à la diffusion, à la circulation et à la vernacularisation du savoir médical et philosophique ainsi qu'aux compétences pratiques, notamment des femmes. Les normes, les croyances et les valeurs liées à la sexualité, à l'accouchement et au mariage, ainsi que les pratiques sociales, religieuses, juridiques et culturelles ont également suscité une attention croissante. L'article identifie plusieurs pistes de recherche. Les études disponibles nous invitent à repenser les périodisations conventionnelles. Il faut davantage d'études comparatives reconnaissant les différences régionales sur le plan institutionnel, social et culturel au sein de l'Occident latin. Les perspectives juives et islamiques méritent également une plus grande attention. Des études comparatives approfondies nous permettraient d'identifier les affinités et les différences dans la réception du même héritage grec et de mieux comprendre comment les normes, les croyances et les pratiques spécifiques liées au mariage, au sexe et à la procréation ont informé l'étude de la génération et comment la connaissance de la physiologie de la génération a influencé à son tour les pratiques, les normes et les croyances sociales et religieuses. La dernière section propose quelques réflexions méthodologiques sur des termes et concepts clés (génération, reproduction, conception, hérédité, infertilité, avortement, etc.) et sur le danger et les usages de l'anachronisme dans l'étude de la génération.

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