Seal, Control, Contain: Exploring Air Treatment Devices in Architecture Calfeutrer, contrôler, canaliser. Réflexion autour des dispositifs de traitement d’air en architecture En Fr

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2024

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Eugenie Floret, « Calfeutrer, contrôler, canaliser. Réflexion autour des dispositifs de traitement d’air en architecture », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/11par


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Résumé En Fr

While materials are at the heart of construction issues, an invisible element that we condition, process, recycle and, quite often, forget is also at play: air. This article explores this element, based on ongoing research around objects but also the technological and social environment that is built around air control in architecture. Portraying a range of objects observed in offices or on construction sites, this article reveals the complex interplay of actors who condition the efficiency of an aeraulic system, sometimes to the point of undermining its relevance. After several decades of improvement and technical development, aeraulic engineering in architecture has encountered a framework of challenges in terms of implementation and use. The article thus highlights the paradoxical relationship between the attempt to control a material which is eminently complex to master, grasp and measure, and project implementation conditions that constantly recreate the production context. These fragilities undermine the very idea of control, highlighting the need to spark debate, revive the capacity for attention, and rethink the interaction between air and architecture.

Si la matière est au cœur des enjeux d’édification, il en est une invisible que nous conditionnons, traitons, recyclons et, bien souvent, oublions : l’air. C’est ce qu’interroge le présent article, en s’appuyant sur une recherche en cours autour des objets mais aussi de l’environnement technologique et social qui se construit autour du contrôle de l’air en architecture. Établissant le portrait d’objets rencontrés sur des terrains d’observation en agence ou sur chantier, cet article révèle une chorégraphie d’acteurs qui conditionnent l’efficacité du système aéraulique jusqu’à, parfois, en ébranler la pertinence. En architecture, l’ingénierie aéraulique rencontre, après quelques décennies de perfectionnement et de développement technique, un cadre d’objection au travers des gestes de mise en œuvre et d’usages. L’article souligne ainsi les paradoxes qui surviennent entre la tentative de contrôle d’une matière éminemment complexe à maîtriser, à saisir, à mesurer, et des conditions de réalisation du projet qui recréent en permanence le contexte de fabrication. Ces fragilités révélées ébranlent le mythe du contrôle et traduisent la nécessité d’insuffler un débat, de réactiver un pouvoir d’attention, de repenser la rencontre entre air et architecture.

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