Mesure de la documentation clinique pré- et postopératoire du syndrome du tunnel carpien. Etude pilote

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2018

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A. CAVIN, « Mesure de la documentation clinique pré- et postopératoire du syndrome du tunnel carpien. Etude pilote », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.f6mkvt


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La qualité de la documentation clinique permet l’analyse rétrospective du raisonnement médical, de l’information transmise au patient et de l’utilité du traitement. La démarche diagnostique et le processus du choix thérapeutique sont des dimensions peu évoquées dans le cadre de la qualité des soins. Ces notions sont essentielles car elles font parties du quotidien des médecins (1). Le dossier médical doit contenir les informations nécessaires à la compréhension rétrospective du raisonnement clinique ayant mené à un diagnostic de certitude, des choix thérapeutiques présentés au patient en rapport avec ses plaintes et des effets du traitement, qu’ils soient positifs ou négatifs. La démarche clinique et sa documentation peuvent être optimisées afin de diminuer la prescription d’examens complémentaires ou de traitements inutiles. Le syndrome du tunnel carpien est généré par la compression du nerf médian dans le canal carpien. Ce phénomène provoque fréquemment des fourmillements nocturnes dans la main (2). Les symptômes peuvent ensuite évoluer vers des troubles sensitifs permanents (paresthésies, hypoesthésie, dysesthésies) et une atrophie musculaire. Néanmoins, la présentation clinique de ce syndrome peut différer en fonction de plusieurs facteurs, tels que l’âge, le sexe ou encore les comorbidités (3). Cette pathologie est très fréquente, avec une prévalence de 1 à 3% et un pic à partir de 50 ans. Elle est 10 fois plus présente chez la femme que chez l’homme (4). La pose du diagnostic se fait la plupart du temps par l’histoire clinique, les signes physiques ainsi que par des tests de provocation. La littérature démontre la nécessité de combiner les résultats de l’anamnèse et du status pour obtenir une valeur prédictive fiable. Malgré cela, beaucoup d’incertitudes persistent, notamment parce qu’il n’existe pas de gold standard diagnostique pour cette pathologie, pas même l’électroneuromyogramme (ENMG). Un set de données minimales à remplir dans le dossier de patients consultant pour une suspicion de tunnel carpien pourrait ainsi optimaliser leur prise en charge.

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