La valeur épistémique de la démocratie, entre faits et normes

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2016

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Pierre Vandamme, « La valeur épistémique de la démocratie, entre faits et normes », Revue Philosophique de Louvain (documents), ID : 10670/1.f80f7d...


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Cet article commence par examiner trois justifications épistémiques de la démocratie, proposées par José Luis Marti, David Estlund et Hélène Landemore. Tous trois cherchent à montrer en quoi la (ou certaines formes de) démocratie(s) possède(nt) une tendance à engendrer des décisions correctes, mais font face au risque de légitimer une organisation technocratique du politique, en contradiction avec le principe d’égalité politique. Ils estiment donc que l’argument épistémique ne peut pas suffire à justifier des institutions démocratiques. Cependant, si l’on comprend la valeur «épistémique» d’une décision politique à la fois d’un point de vue factuel et normatif, c’est-à-dire qu’on considère à la fois sa rationalité et son impartialité, une justification épistémique de la démocratie beaucoup plus robuste émerge. C’est cette dernière qui est explorée et défendue dans la seconde partie de cet article.

This article starts by examining three epistemic justifications for democracy proposed by José Luis Marti, David Estlund, and Hélène Landemore. All three seek to show in what way democracy (or certain forms of it) have a tendency to bring about correct decisions, but run the risk of legitimising a technocratic organisation of the political, in contradiction with the principle of political equality. They are therefore of the view that the epistemic argument cannot suffice to justify democratic institutions. However, if one understands the “epistemic” value of a political decision at the same time from a factual and a normative point of view, i.e. if one considers at the same time its rationality and impartiality, a much more robust epistemic justification of democracy emerges. It is the latter that is explored and defended in the second part of this article (transi. J. Dudley).

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