À quoi sert la logique des sciences historiques de Rickert ?

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2010

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Arnaud Dewalque, « À quoi sert la logique des sciences historiques de Rickert ? », Les Études philosophiques, ID : 10670/1.fa44b9...


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Résumé En Fr

The goal of this article is to clarify the reasons why Rickert maintains the necessity to perform a logical analysis of historical sciences despite of the objection of « formalism » one has raised against him. Taking into account his opposition to the representatives of a merely ontological or « material » articulation of empirical sciences, I suggest that Rickert’s defence of a logical and « formal » approach simply means a provisional method whose purpose is not to eliminate all ontological considerations about historical objects, but rather to provide a critical grounding for such considerations by means of the « logical disjunction » between « generalizing sciences » and « individualizing sciences ». This method must finally indicate what is any historical object in the formal broadest sense of the term. It has therefore to ground, so to speak, a formal ontology of historical object.

À QUOI SERT LA LOGIQUE DES SCIENCES HISTORIQUES DE RICKERT ?Mon objectif est d’examiner les raisons qui ont poussé Rickert à affirmer la nécessité d’une analyse logique des sciences historiques en dépit du reproche de « formalisme » qui lui a été adressé. Revenant sur le débat qui l’oppose aux partisans d’une articulation purement ontologique ou « matérielle » des sciences empiriques, je souligne que l’adoption d’un point de vue logique et « formel » a simplement chez lui la signification d’un procédé méthodique provisoire dont le but n’est pas de supprimer toutes considérations ontologiques sur les objets historiques, mais plutôt de fournir un soubassement critique pour de telles considérations à l’aide de la « disjonction logique » entre « sciences généralisantes » et « sciences individualisantes ». Ce procédé doit permettre, in fine, d’indiquer de façon formelle et suffisamment englobante ce qu’ est un objet historique quelconque, donc de fonder, pour ainsi dire, une ontologie formelle de l’historique.

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