Edward Hopper, hyper-icône

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6 décembre 2019

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Cette contribution étudie Edward Hopper sous l’angle de sa réception. Elle s’attache à montrer comment, entre les années 1920 et 1980, la critique populaire (mais aussi savante) a construit l’admiration pour un personnage « Edward Hopper ». Celle-ci s’est organisée petit à petit autour d’une américanité ambiguë, hésitant entre affirmation d’un nationalisme masculin et yankee, et la perception d’une aliénation moderniste. L’auteur suggère que c’est une ambivalence esthétique et politique de Hopper qui a permis à ses critiques de construire cette fiction du peintre, aujourd’hui communément admise. Seule une ré-historisation de la critique (populaire et savante) permet de saisir cette construction d’une icône que ne permet pas de comprendre une analyse strictement internaliste de l’œuvre.

This article tackles Edward Hopper from the point of view of his reception. Between the 1920s and 1980s, popular and academic criticism built a form of admiration for the Hopper persona. It defined a form of ambiguous Americanness, alternatively stressing a masculine Yankee nationalism or modernist alienation. The author suggests that the construction of a “Hopperian fiction” which is now prevalent was made possible by the aesthetic and political ambivalence of the painter. Only a historical reading of popular and academic Hopperian criticism and not simply an internalist analysis of his works can make us understand how Hopper-as-icon was built.

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