La conscience comme origine et comme fin Une déduction Teilhardienne du singulier à l'universel

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20 mai 2020

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Michel Bitbol, « La conscience comme origine et comme fin Une déduction Teilhardienne du singulier à l'universel », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.fb91a5...


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Résumé En Fr

Since the time of Aristotle, the method of scientific knowledge consists inderivin singular cases from a universal proposition, after the universalproposition has been extracted as an invariant of a set of particular situations.Teilhard de Chardin practiced this method, but he also knew its limits. Themain limitation of the scientific method is that it has nothing to say about"phenomenal consciousness", about pure experience, about such exceptionalfact that only occurs in the first person singular.To tackle phenomenal consciousness, Teilhard de Chardin then reverses theorder of scientific deductions. The only way to approach consciousness,according to him, is to ‘discover the universal under the exceptional’. Thisstrategy leads him to grant a cosmic extension to consciousness, in the nameof its being absolutely obvious and primary for each of us. The validity ofthis reversed method is evaluated, after comparison with its equivalent inBergson, Whitehead, Ruyer, and Merleau-Ponty. Teilhard de Chardin’sconclusion is distinguished from contemporary panpsychism.

Depuis Aristote, la méthode de la connaissance scientifique consiste à dériverdes cas singuliers à partir d’une proposition universelle, après que laproposition universelle ait été élaborée comme invariant d’un ensemble desituations particulières. Teilhard de Chardin a pratiqué cette méthode, mais ilconnaît aussi ses limites. Sa limite principale est qu’elle n’a rien à dire sur la« conscience phénoménale », sur l’expérience pure, sur ce fait des faits qui nese présente qu’à la première personne du singulier.Pour l’aborder, Teilhard de Chardin inverse l’ordre des raisons scientifiques.Le seul moyen d’aborder la conscience est selon lui de « découvrirl’universel sous l’exceptionnel ». Cela le conduit à accorder une extensioncosmique à la conscience, au nom de son évidence absolue en nous. Lavalidité de cette méthode inversée est évaluée, après comparaison avec sonéquivalent chez Bergson, Whitehead, Ruyer, et Merleau-Ponty. Son résultatest distingué de celui du panpsychisme contemporain.

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