Tourists in Lands of Myths: Daphne du Maurier’s Touring of Venice and Crete in “Ganymede” and “Not After Midnight”

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1 septembre 2023

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Emmanuel Vernadakis, « Tourists in Lands of Myths: Daphne du Maurier’s Touring of Venice and Crete in “Ganymede” and “Not After Midnight” », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.fbuv7p


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Résumé En Fr

This paper examines the critical way in which Daphne du Maurier combines myth with tourism to address the theme of metamorphosis in “Ganymede” and “Not After Midnight.” Fed on classical culture, the homodiegetic narrators of the stories are educated British tourists who project their bookish knowledge onto their actual destinations, respectively Venice and Crete, as a horizon of expectations. Loaded with myths, or rather with the specific versions of myths that the narrators bring to them, Venice and Crete take on an unsettling—not to say alarming—quality that is supposedly part of a haunting local context. Such a context springs back to rub off on them and alter them, as if myth had the power to blind those who foster it and to reveal their deficiencies to others. Although the narrators’ metamorphosis stems from ancient myths related to the visited places, it is nonetheless subject to the new myths that each destination has absorbed from the New World. In these two Gothic stories with a detective structure, the protagonists cannot recover their status when they return to England. Almost literally infected by myth, they lose their jobs and move to the margins of society, from where their stories emerge as pathetic pleas framed by irony.

Cet article examine la manière critique dont Daphne du Maurier combine mythe et tourisme pour aborder le thème de la métamorphose dans “Ganymede” et “Not After Midnight”. Nourris de culture classique, les narrateurs homodiégétiques de ces histoires sont des touristes britanniques éduqués qui projettent leurs connaissances livresques sur leurs destinations respectives, Venise et la Crète, comme un horizon d’attente. Chargées de mythes, ou plutôt des versions spécifiques de ces mythes que les narrateurs leur apportent, Venise et la Crète revêtent une qualité troublante – pour ne pas dire alarmante – censée faire partie d’un contexte local obsédant qui ressurgit pour déteindre sur les narrateurs et les transformer, comme si le mythe avait le pouvoir d’aveugler ceux qui le cultivent pour révéler aux autres leurs faiblesses. Si la métamorphose des narrateurs découle de mythes anciens liés aux lieux visités, elle n’en est pas moins soumise aux nouveaux mythes que chaque destination a absorbés du Nouveau Monde. Dans ces deux récits à structure gothique et policière, les protagonistes ne peuvent retrouver leur statut à leur retour en Angleterre. Presque littéralement infectés par le mythe, ils perdent leur emploi et se retrouvent en marge de la société, d’où leurs histoires émergent comme des plaidoyers pathétiques teintés d’ironie.

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