Le « Non » de la Loi. Éloge de la coupure.

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2016

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Élisabeth Gontier, « Le « Non » de la Loi. Éloge de la coupure. », Imaginaire & Inconscient, ID : 10670/1.fbwk41


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Le domaine de la loi, avec ses interventions en prise sur le réel est étranger à celui de la psychothérapie psychanalytique qui se déroule sur la scène de l’intrapsychique. Certains analystes pensent ainsi qu’il n’est pas possible de prendre en charge une personne en obligation de soin, ou que le dépôt de plainte pourrait gêner le travail psychothérapeutique qui aidera un sujet à se dégager de sa position de victime. Or, les deux situations cliniques présentées dans cet article permettent de constater que le « non » de la loi peut soutenir la subjectivation. La réflexion sur les ressorts de l’effectivité de ce « non » offre quelques prolongements aux récents apports de la clinique de l’acte à la métapsychologie.

With its reality-facing interventions, the field of law is a stranger to the field of psychoanalytical psychotherapy, which takes place in the intrapsychic setting. Some analysts therefore think that it is impossible to take on a patient in mandated treatment, or that the complaint filing would hamper the psychotherapeutic work aiming at helping a subject to extract himself from the victim position. With the two clinical samples presented in this article, we note that the « no » issued by the law can actually support some subjectivation, and that a reflection about its effectiveness mechanisms offers some extensions to recent contributions from the Clinique de l’Acte to the field of metapsychology.

Il campo della legge, con i suoi interventi in presa sul reale, è estraneo a quello della psicoterapia psicanalitica che si svolge sulla scena dell’intrapsichico. Alcuni analisti pensano che non sia possibile incaricarsi di una persona in obbligo di cura, o che la denuncia potrebbe ostacolare il lavoro psicoterapeutico che aiuterà un soggetto a liberarsi dalla posizione di vittima. Le due situazioni cliniche presentate in questo articolo permettono di constatare che il “no” della legge può sostenere la soggettivazione, e la riflessione sulle forze dell’effettività offre alcuni prolungamenti ai recenti apporti della clinica dell’atto alla metapsicologia.

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