Une frontière pour les Pyrénées : l'épisode trop méconnu de la commission topographique franco-espagnole Caro-Ornano

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2016

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Jean-Yves Puyo et al., « Une frontière pour les Pyrénées : l'épisode trop méconnu de la commission topographique franco-espagnole Caro-Ornano », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.fcr7b6


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Le traité des Pyrénées de 1659, en fixant définitivement les droits français sur le Roussillon, faisait pour la première fois de la cha\ⁱne des Pyrénées la limite de démarcation entre les deux voisins. Ce même texte prévoyait une délimitation rapide de ligne frontalière par l'envoi sur le terrain, dans le mois suivant la signature, d'une commission bipartite ; et si un accord eut bien lieu pour la partie orientale des Pyrénées (avec le traité de Livia, signé le 12 novembre 1660), le reste de la cha\ⁱne des Pyrénées demeura sans ligne frontalière clairement fixée. Or, dès les décennies suivantes, on relève de nombreux incidents violents entre les communautés locales frontalières à propos des usages agro-sylvo-pastoraux de territoires vastes, tels que le massif forestier d'Iraty ou encore la vallée des Aldudes (Pyrénées occidentales). Pour les résoudre, les deux Etats multiplièrent l'envoi sur place de commissions communes, mais sans effets probants. Cette petite recherche a pour objectif de présenter la plus ambitieuse d'entre elles, à savoir la commission Caro-Ornano : malgré son échec final, elle constitue un moment important de la collaboration scientifique dans le domaine des levés topographiques, entre les ingénieurs-géographes et ingénieurs militaires des deux puissances officiellement alliées mais, dans les faits, le plus souvent sur la retenue.

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