18 novembre 2017
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Rousseau, « Histoire de la psychanalyse au Danemark », Octaviana, ID : 10670/1.feb703...
L’enseignement de Lacan s’est appuyé sur Hegel, mais non sans une référence constante à Kierkegaard.Aussi, cette Histoire de la psychanalyse au Danemark s’inaugure par l’œuvre de Kierkegaard comme prolégomènes au discours analytique.La seconde partie -la psychanalyse danoise au XXème siècle- s’ouvre sur l’analyse du compte rendu du premier traitement analytique jamais réalisé au Danemark par Sigurd Næsgaard (1883-1956) au début des années 1930, replacé dans son contexte socio-culturel et politique. Le « transfert négatif » à la psychanalyse s’est d’abord incarné au Danemark en la personne du professeur de psychiatrie August Wimmer (1872-1937), médecin d’envergure dans les institutions médico-légales.Nous avons poursuivi avec l’examen de l’influence de l’analyste danois P.C. Petersen (1889-1976), de Wilhelm Reich (1897-1957) et d’ Oskar Pfister (1873-1956).Dans les années 1950, le Dr Thorkil Vanggaard (1910-1998) donnera à la psychanalyse danoise l’emprunte de l’ego-psychology et parviendra enfin à la reconnaissance de la « Société Psychanalytique Danoise » par l’International Psykoanalytical Association. Dans les années 1970, un regain d’intérêt pour la psychanalyse voit le jour à l’université. Des groupes lacaniens se forment, renouant ainsi avec l’apport kierkegaardien. Jusqu’à la fin du XXème siècle, l’influence de la psychanalyse grandit. Des praticiens sont formés. Sans jamais qu’une chaire de psychanalyse ne soit créée, des enseignements académiques se réfèrent à la psychanalyse. En plus des sociétés de psychanalyse « historiques », de nouvelles voient le jour.Comment se porte la psychanalyse danoise de nos jours (2017) ? C’est la question à laquelle tente de répondre la troisième partie.