Police, protesters and violent demonstrations : a history of street protest in Belgium (1965-1985) Polices, protestataires et manifestations violentes : une histoire de la contestation de rue en Belgique (1965-1985) En Fr

Fiche du document

Auteur
Date

5 avril 2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Elie Teicher, « Polices, protestataires et manifestations violentes : une histoire de la contestation de rue en Belgique (1965-1985) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.fei3gi


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The thesis studies the logics of policing and street demonstrations in Belgium between 1965 and 1985. It is divided into three parts, the first of which is a qualitative analysis of the phenomenon of demonstrations in Belgium, with a particular focus on the capital, Brussels. It then considers a quantitative approach to the violence of demonstrators throughout the country by examining the locations, frequency and intensity of the phenomenon.The second part of the work is devoted to the forces of law and order (municipal police and gendarmerie). It questions their conceptions, their methods and their practices. By analysing the protest process in an interactional way, it considers how and why violence occurs between protesters and the forces of order.The third part focuses on the protesters (trade unions and revolutionary organisations). It determines the particular relationship that they have developed with violence from both a discursive and a concrete point of view. As a result, it questions the particular relationship between protesters and police.Based on a very wide range of sources (police, activists, oral interviews, administrative, press, etc.), the work has shown that the process of 'institutionalisation' of the demonstration that took place at the time was by no means linear and automatic, but that, on the contrary, it underwent setbacks, challenges and obstacles depending on the nature of the protesters, the political and social context of the protests, and the types of action (violent or not) that the demonstrators deployed in the street.

La thèse étudie les logiques du maintien de l'ordre et les manifestations de rue en Belgique entre 1965 et 1985. Composée de trois parties, elle propose d'abord une analyse qualitative du phénomène manifestant en Belgique, avec comme cas particulier l'analyse de la capitale, Bruxelles. Ensuite, elle envisage une approche quantitative de la violence manifestante sur l'ensemble du territoire en interrogeant les lieux, la fréquence et l'intensité du phénomène.La seconde partie du travail est consacrée aux forces du maintien de l'ordre (police communale et gendarmerie). Elle interroge leurs conceptions, leurs méthodes et leurs pratiques. En analysant de manière interactionnelle le processus manifestant, elle envisage comment et pourquoi les violences apparaissent entre protestataires et forces de l'ordre.La troisième partie se penche particulièrement sur les protestataires (syndicats et organisations révolutionnaires). Elle détermine le rapport particulier que ceux-ci ont développé par rapport à la violence tant du point de vue discursif que du point de vue concret. De ce fait, elle interroge la relation particulière entre protestataires et policiers.Basé sur un très large panel de sources (policières, militantes, interviews orales, administratives, presse, etc.), le travail a su démontrer combien le processus "d'institutionnalisation" de la manifestation qui prend place à l'époque n'est en rien linéaire et automatique mais qu'au contraire, il connait des reculs, des remises en cause et des obstacles en fonction de la nature des protestataires, du contexte politique et social des protestations et des types d'action (violentes ou non) que les manifestants déploient dans la rue.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en