Évaluation de l'impact de la mise en service d'une infrastructure de transport en commun sur l'évolution dans le temps des émissions de gaz à effet de serre d'une ville : étude du cas de la Canada Line du SkyTrain de Vancouver

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  • ISIDORE Id:  10670/1.ff7a79...
  • Aubert, Cynthia (2024). « Évaluation de l'impact de la mise en service d'une infrastructure de transport en commun sur l'évolution dans le temps des émissions de gaz à effet de serre d'une ville : étude du cas de la Canada Line du SkyTrain de Vancouver » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en économique.
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Cynthia Aubert, « Évaluation de l'impact de la mise en service d'une infrastructure de transport en commun sur l'évolution dans le temps des émissions de gaz à effet de serre d'une ville : étude du cas de la Canada Line du SkyTrain de Vancouver », UQAM Archipel : thèses et diplômes, ID : 10670/1.ff7a79...


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Le secteur du transport est un vecteur de changements considérable pour répondre aux enjeux de durabilité et de résilience de nos sociétés. Il s’agit du deuxième secteur émettant le plus de GES au Canada, dont une large part découle de l’usage des voitures individuelles. Pour limiter leur circulation, le développement d’infrastructure de transport en commun est un moyen efficace. Cependant, de telles infrastructures engendrent des effets indirects sur les émissions de GES en raison de leur interdépendance avec le tissu urbain et ses caractéristiques socio-économiques. Ce mémoire de recherche vise ainsi à évaluer l’impact de la mise en service d’une infrastructure de transport en commun sur l’évolution dans le temps des émissions de GES d’une ville. Le cas de la Canada Line du SkyTrain de Vancouver a été analysé. Le contrôle synthétique est la méthodologie retenue pour effectuer cette étude. C’est l’une des contributions de cette recherche à la littérature existante, dont les études n’évaluent généralement que les effets directs d’une infrastructure de transport à partir des émissions évitées par le transfert modal de passagers. La collecte des données analysées a été effectuée sur les bases de données ouvertes de villes canadiennes et de Statistique Canada. Il s’agit des émissions de GES en équivalent CO2, du PIB, des revenus de la taxe sur l’essence et les carburants, des investissements en construction, du nombre d’habitants et de leurs habitudes de transport dans les villes du groupe de contrôle. Les résultats montrent que la mise en service de la Canada Line a engendré une augmentation d’environ 8,6 % des émissions de GES de Vancouver en 2011. Cette hausse pourrait s’expliquer par le redéveloppement des quartiers autour des stations de l’infrastructure au détriment de leur embourgeoisement, accentuant l’étalement urbain. Pour qu’un investissement dans un moyen de transport durable réduise efficacement les émissions de GES sur le long terme, les interactions entre le transport, l’immobilier et les caractéristiques socio-économiques d’un environnement bâti devraient être prises en compte. Des études avec davantage de précision spatiale permettraient de mieux comprendre l’imbrication des changements sociaux, économiques et environnementaux générés par une infrastructure de transport et affectant les émissions de GES d’une ville. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Émissions de gaz à effet de serre; infrastructure de transport en commun; mobilité durable; immobilier durable; ville durable; contrôle synthétique; changements climatiques.

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