10 septembre 2024
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Ilona Meyer, « Quartier de gare et urbanisme transitoire : étude de cas de Marseille Saint-Charles », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ff8370...
Les quartiers de gares, souvent perçus comme des lieux de transit et de passage, restent des lieux de vie, et ce, particulièrement pour les populations marginalisées. À Marseille, la gare Saint-Charles illustre cette complexité. Située sur un plateau, elle offre une infrastructure unique, mais souffre de connexions limitées avec les quartiers environnants.Les institutions publiques ont entrepris des projets pour rendre ces quartiers plus attractifs et agréables, comme le Grand Paris Express en Île-de-France et Marseille Saint-Charles à 360° dans le cas marseillais en y développant des plateformes d’échanges multimodales, mais aussi en valorisant les espaces publics et en offrant divers services. Ces initiatives transforment les quartiers de gares en véritables lieux de vie avec des espaces de coworking, des commerces, des pôles de santé et des universités, tout en promouvant l'économie circulaire malgré les déchets générés par les constructions. L'urbanisme transitoire apparaît comme un outil complémentaire intéressant pour requalifier temporairement les espaces vacants, facilitant une transition vers des aménagements futurs. Ce concept est particulièrement pertinent pour des quartiers comme La Belle de Mai à Marseille, qui fait face à des défis socio-économiques et urbains significatifs. En somme, l'urbanisme transitoire peut améliorer l'acceptation des mutations urbaines dans des quartiers délaissés, en proposant des solutions immédiates et flexibles pour revitaliser ces espaces.