The Column Tree of Kitayama: How a natural resource gives birth to a cultural landscape L’arbre colonne de Kitayama : comment passer d’une ressource matérielle à un paysage culturel ? En Fr

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26 mars 2021

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Benoît Jacquet et al., « L’arbre colonne de Kitayama : comment passer d’une ressource matérielle à un paysage culturel ? », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/craup.7264


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Résumé En Fr

In Japanese architecture, posts made of cryptomeria wood (Cryptomeria japonica) are used in Kyoto from the 16th century for sukiya style building, in decorative alcoves (tokonoma) and some details of townhouses (machiya). This construction wood, the Kitayama sugi, comes from a village in the Northern mountains of Kyoto which landscape and agroforestry are in the process of being registered as “cultural landscape”. The goal of this research is to survey how the exploitation of a material resource can give birth to a place recognised for the exceptional character of its cultural landscape. This survey is based on a series of interviews conducted between 2014 and 2021 in a forest of Kitayama sugi with a nurseryman and timber trader. He is one of the last guarantors of the transmission of techniques and knowledges, he witnesses the evolution of this silviculture since the end of the 20th century.

Dans l’architecture japonaise, les poteaux en bois de cryptomère (Cryptomeria japonica) sont utilisés à Kyoto depuis le XVIe siècle dans les bâtiments de style sukiya, dans les alcôves décoratives (tokonoma) et certains détails des maisons urbaines (machiya). Ce bois de construction, le Kitayama sugi, provient d’un village dans les montagnes du nord de Kyoto, dont le paysage et l’agroforesterie sont en cours de classement en tant que « paysage culturel ». L’objectif de cette recherche est d’observer comment l’exploitation d’une ressource matérielle peut devenir un lieu reconnu pour le caractère exceptionnel de son paysage culturel. Cette étude est fondée sur une série d’entretiens, menés entre 2014 et 2021 dans une forêt de Kitayama sugi auprès d’un pépiniériste et négociant en bois. Il est l’un des derniers garants de la transmission de techniques et de savoirs, il témoigne de l’évolution de cette sylviculture depuis la fin du XXe siècle.

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