2006
Cairn
Catherine Couanet, « Dezső Kosztolányi : le corps du miroir », Le Coq-héron, ID : 10670/1.fhcj2f
Dans le corps du texte, les lettres s’effacent pour laisser place à l’image – à l’imaginaire –, à ce qui, très profondément, motive le sens de la lecture. C’est par ce sens du regard que se touche du bout du doigt l’acte de création. Ainsi, à travers deux écrits du romancier Dezső Kosztolányi émerge, du miroir qu’est l’œuvre, le corps de l’artiste. Un corps dont les termes n’occupent pas seulement l’espace littéraire, mais dont les coordonnées incertaines préoccupent tout lieu de création et notamment celui de la photographie ; tout lieu d’interprétation et notamment celui de l’artiste ; et enfin tout lieu de sublimation et notamment celui de l’art.