Une lutte à soi. La politique en première personne des féministes des années 1970

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2020

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Faire de la politique « à partir de soi » est l’un des thèmes récurrents des discours des actrices de la seconde vague féministe. À partir d’une démarche philosophique ancrée dans un terrain historique, celui des mouvements féministes des années 1970 en France et aux États-Unis, cet article questionne la place de la première personne grammaticale (« je », « nous ») dans la définition du sujet politique du féminisme. Deux moments de controverses politiques sont spécifiquement mobilisés : d’une part, la scission entre féministes radicales et groupes d’extrême gauche et, d’autre part, la critique, aux États-Unis, des féministes noires et chicanas envers leurs homologues blanches.

Many second-wave feminist activists insisted upon the necessity of doing politics “from the self.” This philosophical reading of a historical field – radical feminism in France and the United States – questions the place of the grammatical first person (“I”, “we”) in the definition of a feminist subject. Specifically, the author addresses two episodes of political controversy : the split between radical feminists and leftist organizations, on the one hand, and Black and Chicana feminists’criticism of their White counterparts, on the other.

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