Appréhender les collections ethnographiques dans un musée au début du XIXe siècle : le cas de Boulogne-sur-Mer

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5 novembre 2018

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Marie Hoffmann, « Appréhender les collections ethnographiques dans un musée au début du XIXe siècle : le cas de Boulogne-sur-Mer », Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, ID : 10670/1.fi4x0g


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Le Musée de Boulogne-sur-Mer a connu une histoire mouvementée notamment du fait des deux conflits de la première moitié du xxe siècle qui ont largement impacté la région. Fondé en 1825, il a été le dépositaire de collections variées d’histoire naturelle, d’archéologie, des Beaux-Arts ou encore d’ethnographie. Son nom et sa fonction ont également évolué au fil du temps. D’abord Muséum, ses collections ont été divisées en un Muséum et un Musée avant d’intégrer le Château comtal en 1988. Si toutes les collections ne sont plus aujourd’hui conservées par l’établissement, l’ethnographie est toujours l’une de ses composantes principales. Il est d’ailleurs l’un des rares musées des Hauts-de-France à consacrer une large place à ces collections dans son parcours permanent depuis 2013. La présence de la collection de masques d’Alaska ramenée par Alphonse Pinart, ensemble unique au monde, a permis notamment de développer un fort partenariat avec l’île de Kodiak et son musée. Cependant si aujourd’hui les collections ethnographiques sont parfaitement intégrées dans le parcours du musée et constituent l’un de ses atouts, se pose la question de la place qu’ont pu occuper ces objets au sein de l’institution dans les premières décennies de son histoire, alors qu’ils n’étaient encore perçus que comme des « curiosités » – le terme de « curiosités » est utilisé, notamment en références aux « cabinets de curiosités » ou « Kunst-und-Wunderkammern » (cf. Rivallain J., « Cabinets de curiosités, aux origines des musées », N° spécial de : Outre-mers. Revue d'histoire, 332-333, 2e semestre, 2001, p.17 à 35). Ses désignations sont multiples, cependant il est couramment employé, de la fin du xviiie au début du xixe siècle, en référence aux collections ethnographiques (cf. Le Godinec M.-B., « Témoins du voyages ou objets scientifiques ? Les collections ethnographiques dans les musées parisiens entre les xviiie et xxe siècles et leur rapport au voyage », dans Le Godinec M.-B., et Bouillon D., Le rôle des voyages dans la constitution des collections, 130e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, La Rochelle, 2005, Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 2008, p.87 – Il convient ainsi de s’interroger sur la manière dont ces collections s’intégraient au Muséum du début du xixe siècle et sur la façon dont elles ont pu être gérées et exposées.

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