L'impensé des soins palliatifs ou « beaucoup de bruit pour rien... »

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2004

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Martine Derzelle et al., « L'impensé des soins palliatifs ou « beaucoup de bruit pour rien... » », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.filwbo


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De quoi les soins palliatifs sont-ils le symptôme ? Tentative d’obturer un trou dans le savoir par la convocation de toutes les connaissances ? Tentative de dénier la scotomisation médicale du sujet par « babélisation » de logiques différentes ? Tentative de couvrir le manque fondamental par le biais du « mourant » promu écran vivant ? Quand bien même il est clair que quelque chose devait être modifié dans nos comportements vis-à-vis du mourir – et c’est cette intuition même qui a porté dans leur démarche initiale les pionniers des soins palliatifs – force est pourtant de constater que la nature de leurs véritables enjeux et des implicites qu’ils charrient avec eux est restée dans l’ombre. Le recours à l’opérateur que paraît constituer pour nous le « mourant » comme fétiche permet d’interroger, du point de vue de la psychanalyse, ce nouveau champ des soins.

Of what are palliative cares the symptom of ? Are they a futile attempt to fill emptiness by bringing together a lot of knowledge to patch a hole in the body of what is known ? An attempt to pretend medicine has not split the subject into fragments and not used a number of different logical thought processes to get in touch with him, as in a Babel tower ? An attempt to cover the essential vacuum by using the dying person as a living screen ? Even if it was clear that something had to be changed in our behavior, when confronting death, and even if it is this awareness that pushed the pioneers in the field to create changes, we must still accept the fact that the nature of the real problems and of everything, which is unconsciouly present there, lies still in the shadow. In this article, using the dying person as a fetish seems to us a good way to try to understand, from the point of view of psychoanalysis, this new field of cares.

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